espace_public:fonctionnement_csa

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
Prochaine révision
Révision précédente
espace_public:fonctionnement_csa [2020/07/08 18:00]
loickk
espace_public:fonctionnement_csa [2021/03/10 18:17]
loickk supprimée
Ligne 19: Ligne 19:
 L'air qui entre dans le panneau par le bas du capteur est à la température ambiante de la pièce (~18°C en hiver). Il vient se réchauffer au contact des ardoises et est réinjecté dans l'​habitat par une trappe haute. L'air chaud atteint une température comprise entre 30 et 60°C en fonction de la météo et de l'​ensoleillement extérieur. L'air qui entre dans le panneau par le bas du capteur est à la température ambiante de la pièce (~18°C en hiver). Il vient se réchauffer au contact des ardoises et est réinjecté dans l'​habitat par une trappe haute. L'air chaud atteint une température comprise entre 30 et 60°C en fonction de la météo et de l'​ensoleillement extérieur.
  
-==== Couche d'air statique ​et dynamique ​====+==== Couche d'air statique ====
  
-Le capteur est composé de deux couches d'air. La première couche d'air est statique et piégée entre du verre et des ardoises (absorbeur). [[espace_public:​effet_serre|L'​effet de serre]] permet aux ardoises noires de monter en température. La seconde couche d'air est dynamique et est piégée entre l'​absorbeur et la plaque rigide. La figure suivante montre la répartition du flux d'​énergie solaire dans le capteur.+Le capteur est composé de deux couches d'​air. ​ 
 +  * La première couche d'air est statique et piégée entre du verre et des ardoises (absorbeur). [[espace_public:​effet_serre|L'​effet de serre]] permet aux ardoises noires de monter en température. ​Ce mécanisme est principalement régi par les des échanges de chaleur sous forme de [[espace_public:​rayonnement_thermique|rayonnement thermique]].  
 +  * La seconde couche d'air est dynamique et est piégée entre l'​absorbeur et la plaque rigide. La figure suivante montre la répartition du flux d'​énergie solaire dans le capteur.
  
-{{ :​espace_public:​echanges_thermique.png?600 |}}+La vitre possède un coefficient de transmissivité élevé (de 90% pour du verre, 65% pour du polycarbonate alvéolaire) et permet ainsi de laisser passer une grande partie du rayonnement solaire (1). Pour du verre, seul 10% du flux d'​énergie (5) est ainsi réfléchi par la vitre, le reste étant absorbé (3) et transmis (2) par la vitre.
  
-Le flux d'​énergie solaire (1) La vitre possède un coefficient de transmissivité élevé (de 90% pour du verre, 65% pour du polycarbonate alvéolaire) et permet ainsi de laisser passer une grande partie du rayonnement solaire (1). Pour du verre, seul 10% du flux d'​énergie (5) est ainsi réfléchi par la vitre, le reste étant absorbé (3) et transmis (2) par la vitre. +Les ardoises jouent un rôle d'​absorbeur en captant environ 89% du flux d'​énergie (2). Par conséquent,​ 11% du flux d'​énergie est réfléchi vers la vitre. À cela vient s'​ajouter un flux de rayonnement ​infrarouge ​(4) émis de l'​ardoise vers l'​absorbeur. Pour autant, la vitre ne laissera traverser qu'une faible portion ​de ce flux d'​énergie et vient piéger la chaleur.
- +
-Les ardoises jouent un rôle d'​absorbeur en captant environ 89% du flux d'​énergie (2). Par conséquent,​ 11% du flux d'​énergie est réfléchi vers la vitre. À cela vient s'​ajouter un flux de rayonnement (4) émis de l'​ardoise vers l'​absorbeur ​(coefficient émissivité ​de 97%).+
  
 Pour augmenter l'​efficacité du dispositif, il est intéressant : Pour augmenter l'​efficacité du dispositif, il est intéressant :
Ligne 34: Ligne 34:
   * De diminuer le flux de rayonnement émis par l'​absorbeur   * De diminuer le flux de rayonnement émis par l'​absorbeur
  
-De plus il est intéressant de souligner qu'il existe des pertes thermiques par conduction à travers la vitre entre l'air chaud piégé et l'air extérieur. ​Pour autant, il n'est pas intéressant d'​opter pour une vitre en double vitrage dont le coefficient de transmissivité de la vitre est plus faible.+De plus il est intéressant de souligner qu'il existe des pertes thermiques par conduction ​et convection ​à travers la vitre entre l'air chaud piégé et l'air extérieur. ​Bien qu'il est nécessaire de les minimiser, il n'est pas intéressant d'​opter pour une vitre en double vitrage dont le coefficient de transmissivité de la vitre est plus faible. 
 + 
 +==== Couche d'air dynamique ====
  
 {{ :​espace_public:​lkxs6936.jpg?​400 |}} {{ :​espace_public:​lkxs6936.jpg?​400 |}}
Ligne 72: Ligne 74:
   * La durée du jour   * La durée du jour
  
-Les sites internet du PTAFF  et du Photovoltaic Geographical Information System ​ fournissent ces informations (dont l'​irradiation en kWh/m²). D'​après une analyse réalisée sur les années comprises entre 2005 et 2016, le mois où l'​irradiation est la plus faible est le mois de janvier. L'​irradiation moyenne à Nantes sur un plan disposé et orienté plein sud y est de 1,99 kWh/​m². ​+Les sites internet du [[http://​ptaff.ca/​soleil/​|PTAFF]]  et du [[https://​ec.europa.eu/​jrc/​en/​pvgis|Photovoltaic Geographical Information System]]  ​fournissent ces informations (dont l'​irradiation en kWh/m²). D'​après une analyse réalisée sur les années comprises entre 2005 et 2016, le mois où l'​irradiation est la plus faible est le mois de janvier. L'​irradiation moyenne à Nantes sur un plan disposé et orienté plein sud y est de 1,99 kWh/​m². ​
  
-Pour une estimation plus juste, nous considérons les mois compris entre Octobre et Avril, période où les pièces de l'​habitat sont généralement chauffées. Cela correspond à une période de 213 jours avec une irradiation moyenne journalière de 2,76 kWh/m.+Pour une estimation plus juste, nous considérons les mois compris entre Octobre et Avril, période où les pièces de l'​habitat sont généralement chauffées. Cela correspond à une période de 213 jours avec une irradiation moyenne journalière de 2,76 kWh/.
  
-La puissance maximale que peut produire un panneau en un an est déduite du nombre de jours de fonctionnement et de l'​irradiation. La puissance maximale est donc de 588 kWh/m². Il est ici considéré un chauffage de 2m². Son irradiation annuelle pendant la période de chauffe est de 1176 kWh.+La puissance maximale que peut produire un panneau en un an est déduite du nombre de jours de fonctionnement et de l'​irradiation. La puissance maximale est donc de 588 kWh/m²(([[https://​cloud.ecutsa.fr/​index.php/​s/​XCMNtZyiTdTX6J3|Calcul de la puissance maximale produite par un panneau sur Excel]])). Il est ici considéré un chauffage de 2m². Son irradiation annuelle pendant la période de chauffe est de 1176 kWh.
  
 Le rendement supposé par la suite est de 45%. Cette valeur parait réaliste au vu des travaux réalisés par Thomas Letz présentés dans l'​[[espace_public:​etat_art_csa|état de l'art sur le chauffage solaire]]. Ce rendement est à vérifier de manière expérimentale. Il dépend du coefficient d'​absorption,​ de l'​efficacité de l'​échange thermique entre les ardoises et l'air circulant dans le capteur et des pertes thermiques du capteur. Le rendement supposé par la suite est de 45%. Cette valeur parait réaliste au vu des travaux réalisés par Thomas Letz présentés dans l'​[[espace_public:​etat_art_csa|état de l'art sur le chauffage solaire]]. Ce rendement est à vérifier de manière expérimentale. Il dépend du coefficient d'​absorption,​ de l'​efficacité de l'​échange thermique entre les ardoises et l'air circulant dans le capteur et des pertes thermiques du capteur.